Quand dire, c'est faire, J.L. Austin

Ce court ouvrage de linguistique anglais m’avait intriguée lorsque j’avais lu le résumé, ce pourquoi j’ai décidé de m’y mettre, bien que ce ne soit pas du tout mon domaine au départ !

Résumé

Je ne saurai vous faire un meilleur résumé que celui de l’éditeur. Je vous mets donc la quatrième de couverture des éditions Points.

Certains énoncés sont en eux-mêmes l’acte qu’ils désignent. Ainsi, lorsque le maire prononce la formule rituelle « je vous marie », il marie par la seule énonciation de cette phrase ; même chose lorsqu’on baptise un enfant ou un navire, lorsqu’on fait une promesse, etc. Ces énoncés particuliers qui constituent par leur profération même ce qu’ils désignent, Austin les nomme performatifs. Cette trouvaille de génie a bouleversé la linguistique, y ouvrant un champ nouveau – celui de la théorie des actes de langage. Ce livre, novateur et subtil, écrit avec grâce et humour, est devenu l’un des classiques de la philosophie analytique anglo-saxonne.

Mon avis

Je ne savais pas à quoi m’attendre en lisant ce livre. Il s’agit en fait d’une transcription de cinq conférences données oralement. Il s’agit d’une initiation à la linguistique, et pourtant, ce n’est pas facile à suivre pour quelqu’un qui n’est pas spécialiste.

J’ai regretté de l’avoir acheté en français et non en anglais, car quand il s’agit de langue, les mots et les appellations que l’on donne aux énoncés sont importants, et j’aurais aimé avoir la version originale. La traduction reste intéressante car le traducteur explique ses choix de traduction et fait quelques comparaisons avec l’anglais.

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