Le calame noir, Yasmine Ghata

J’écris cet article à l’instant où je repose ce livre qui m’a été offert il y a un an déjà.

Résumé

Ce livre est à deux voix. Suzanne, à Londres, admire l’oeuvre de Siyah Qalam. Nous suivons aussi et surtout la fille de Siyah Qalam, Aygül, au XVème siècle dans les steppes d’Asie centrale.

Ce livre traite de la relation père-fille, de la vie nomade, et surtout de la peinture.

Voici le résumé de l’éditeur, Robert Laffont.

Qui était Siyah Qalam, autrement dit « le calame noir » ? Fasciné par les nomades des steppes d’Asie centrale, ce peintre énigmatique de la fin du XVe siècle a laissé des dessins très loin des canons esthétiques de son époque. Son style réaliste intrigue depuis toujours les historiens d’art islamique. Un album de ses oeuvres conservé au musée de Topkapi renferme son secret. On y voit des hommes et des femmes au sein d’un campement d’été dans leurs tâches quotidiennes, mais aussi des descriptions de cérémonies occultes grouillant de démons et de créatures maléfiques. Pour quelle raison cet artiste de la cour de Tabriz a-t-il laissé autant de témoignages sur ces peuplades vouées à l’oubli ?
Personne n’est en mesure d’éclaircir le mystère de ces dessins presque magiques, à l’exception de Suzanne, l’héroïne de ce roman, qui, déambulant dans les salles d’une exposition, est soudain happée par une voix venue d’un autre temps, d’un autre continent. Une âme errante, celle d’Aygül, la propre fille de Siyah Qalam, qui lui raconte l’histoire si singulière de son père, cet homme de talent et peintre du réel en proie aux vicissitudes de son temps. Par-delà les siècles, un lien fort finit par s’établir entre les destins de ces deux femmes qui ont en commun l’impossible deuil du père.

Mon avis

Ce livre m’ayant été offert, et n’aimant pas lire les résumés avant de lire un livre, je ne savais pas à quel genre m’attendre. Ce livre est facile à lire, l’écriture est fluide.

Il permet de voyager, de prendre le rôle d’une jeune fille du XVème siècle qui cherche à accompagner son père et ce dans quoi il trouve son inspiration.

« Mon père m’explique que le foisonnement n’est pas dans l’excès mais dans la simplicité. Son jardin à lui, c’est cette terre si pauvre. Elle est son lieu d’intimité, d’ascension et d’envol, elle abolit toutes limites, celles du temps et de l’espace. Ici se trouve le centre du monde. »

Yasmine Ghata, Le Calame noir.

J’ai bien aimé ce livre, c’est une lecture assez calme, rapide, agréable. Je ne pense pas pour autant qu’il me laissera un souvenir inaltérable.

En bref

Note : 3.5 sur 5.

Je recommande ce livre qui permet de voyager dans le temps et dans l’espace.

N’oubliez pas de me laisser votre avis ou vos questions en commentaire et de liker cet article s’il vous a plu ! With love, Marjorie.

Encore un ?

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer