Un petit carnet rouge est un des deux romans écrits par cette auteure suédoise, et le seul que j’ai lu pour l’instant.
Résumé
Doris a 96 ans et vit seule à Stockholm. Une auxiliaire de vie vient à son domicile, mais Doris vit majoritairement seule et sans famille. Ce qu’il lui reste ? Jenny, sa petite nièce qui vit aux États-Unis, et son petit carnet rouge. Doris est une mamie de son temps, elle parle à Jenny sur Skype et sait se servir d’un ordinateur. Pour autant, son répertoire, lui, n’est pas numérique. Tous les noms qui auront marqué la vie de Doris sont notés dans ce petit carnet rouge, jusqu’à être barrés les uns après les autres, suivis de la notion Décédé(e). Doris est de plus en plus seule, et vit avec ses souvenirs qu’elle se remémore à chaque nom de son petit carnet rouge.
Les thèmes principaux de ce livre sont les souvenirs, la fin de vie, l’amour, la famille, la femme au XXème siècle…
Mon avis
Au début du livre, je me suis dit qu’il allait me plaire et que j’allais accrocher à l’histoire. Au milieu, j’ai un peu moins aimé car je le trouvais assez plat, je n’étais pas aussi touchée que ce que la première de couverture me promettait. Et à la fin, j’ai à nouveau aimé l’histoire !
L’écriture est assez simple, je n’ai pas été marquée par un style qui sortirait de l’ordinaire, peut-être est-ce une affaire de traduction. Comme je n’ai pas été touchée par l’écriture, j’en attendais plus de l’histoire en elle-même pour me faire accrocher au livre.
Nous avons tous nos problèmes dans la vie. Ils nous altèrent. Parfois, nous nous en rendons compte, d’autres fois cela se produit sans que nous en ayons conscience. Mais la douleur, elle, reste toujours présente, comme une épine fichée dans le coeur, comme deux poings serrés, prêts à frapper. Elle se traduit pas des larmes ou de la colère. Ou pire, elle nous rend indifférents et insensibles.
Un petit carnet rouge, Sofia Lundberg.
Le système de flash back pour chaque nom du répertoire est bien trouvé, je trouve l’idée du livre pas mal. Doris a vécu une vie mouvementée, mise à la porte à 18 ans, elle a dû se faire sa place en tant que mannequin, a eu ses amours, mais n’a jamais fondé sa propre famille.
Ses souvenirs sont touchants mais pas plus que ça pour moi. J’ai beaucoup aimé le « coup de boost » donné au livre à la fin.
En bref
C’est une lecture agréable, légère, qui m’a fait passer le temps de manière agréable. Ce livre ne m’aura toutefois pas bouleversée ou marquée.
N’oubliez pas de me laisser votre avis ou vos questions en commentaire et de liker cet article s’il vous a plu ! With love, Marjorie.
Encore un ?
